11h « Inventer une électronique qui permette de communiquer efficacement avec les neurones »
par le Dr Fabien Alibart, chercheur CNRS à l’Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN - Université de Lille/Université Polytechnique des Hauts-de-France/Centrale Lille) en délégation au Laboratoire Nanotechnologies et Nanosystèmes (LN2 – Université de Sherbrooke, Québec), et le Dr Luc Buée, Président de la Société Française des Neurosciences, Directeur du Centre de Recherche Jean-Pierre Aubert (JPArc – Université de Lille) et spécialiste de la maladie d’Alzheimer.
Brancher des systèmes électroniques sur le vivant peut permettre de développer un grand nombre d’applications, notamment en santé. C’est la promesse de mettre au point, par exemple, des implants rétiniens pour les personnes aveugles, ou de recréer une forme de sensation du toucher à partir de prothèse pour les patients amputés. C’est aussi détecter et anticiper les dysfonctionnements du cerveau, comme les crises d’épilepsie, mais également agir sur ces dysfonctionnements. Les équipes de recherche actuelles, par exemple, savent stimuler électriquement le cerveau des malades de Parkinson en profondeur, ce qui a un effet bénéfique sur la gestion de leur pathologie. Mais les effets des électrodes sur les neurones sont encore mal connus. Mieux les comprendre permettra peut-être de stopper, voire même de contenir, par exemple, la progression d’affections cérébrales comme la maladie d’Alzheimer.
L'organisateur n'a ce titre que pour le regroupement des personnes souhaitant participer à cette sortie. Chacun est donc responsable de lui même et de ses affaires personnelles.
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